Géographie

Située au fond de la baie des Anges, parfaitement abritée par un amphithéâtre de collines, Nice est située au bord de la Méditerranée, dans une étroite cuvette montagneuse appuyée au massif du Mercantour, limitée à l'ouest par la vallée du Var et à l'est par le Mont-Boron.

La ville est traversée par deux petits fleuves torrentueux, souvent à sec en été : le Paillon à l'est (34 km), qui naît au-dessus de Coaraze et reçoit les torrents de Laghet et de Saint-André, et le Magnan à l'ouest, beaucoup plus petit, venu des montagnes d'Aspremont, qui traverse le quartier de la Madeleine avant de se jeter dans la mer, dans le quartier qui porte son nom.

Plusieurs collines dominent la ville, la plus connue étant celle de Cimiez avec ses vestiges antiques. Autre colline légendaire, celle du château, qui sépare la vieille ville du port. Les diverses collines gênent l'extension de la ville : celle-ci s'est faite soit vers le Nord, en suivant le cours du Paillon, soit dans la plaine de l'ouest jusqu'à Saint-Laurent-du-Var.

Nice est la deuxième ville touristique française après Paris, ce qui, combiné aux difficultés des communications terrestres à longue distance (à cause des Alpes), lui permet de posséder le deuxième aéroport de France en termes de fréquentation (près de 10 000 000 de passagers en 2005).

Nice est réputée aussi pour sa vieille ville, pour le cours Saleya qui abrite marchés et restaurants, l'hôtel Victoria où habita Matisse, les musées Chagall et Matisse, le Mamac (art contemporain), et bien sûr la promenade des Anglais qui s'étend du théâtre de Verdure à l'aéroport sur plusieurs kilomètres.

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Météo : 

La mer, mais également le relief local (pointements, cuvettes, bassins, vallées) génèrent un grand nombre de microclimats. En l'espace de quelques dizaines de kilomètres, succèdent au milieu subtropical de la frange côtière, des phénomènes froids de type alpin périglaciaire ou même glaciaire.

Cette situation est la conséquence du relief élevé de l'arrière pays, qui malgré sa latitude canalise les courants dépressionnaires venus de l'Atlantique. Ainsi, Nice se présente comme un versant en adret qui jouit de l'action conjuguée d'un ensoleillement exceptionnel et de la mer, amortisseur thermique à l'égard des brusques variations de température.

La température moyenne annuelle à Nice est de 20°. Cette forte moyenne annuelle est provoquée par la tiédeur des hivers et par la proximité de la mer.

On y enregistre 645 mm de pluie pour l'année 1990, mais ces pluies sont assez mal réparties dans l'année (74 jours de précipitations) et de violents orages succèdent à des périodes de sécheresse. Les pluies sont surtout concentrées en automne et au printemps.

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cours d'eau:

Le Paillon est un cours d'eau composé de quatre ramifications disposées en éventail au Nord-Est de Nice. Ces branches se réunissent à l'entrée même de la ville, la traversent du Nord-Est au Sud-Est et se jettent dans la mer sous la Promenade des Anglais à l'aplomb du jardin Albert 1ér.
Il a une alimentation uniquement pluviale. En été, la pénurie est telle qu'il s'assèche presque totalement. Cependant, ces périodes peuvent être coupées de périodes de crues telles que celles du 9 octobre 1550 ou du 17 novembre 1940.

Le Paillon a posé au départ de nombreux problèmes de franchissement. Jusqu'au Moyen-Age, on se contente d'un gué. Dès le début du Xlll' siècle, le Pont Saint Antoine fut édifié pour permettre une relation permanente entre la ville et les campagnes. Au 19ème siècle apparaîtront les autres ponts : Pont Neuf ou Saint Charles, Ponts des Anges, Ponts Garibaldi et Barla.
La première couverture date de 1867, à l'emplacement de l'actuel square Général Leclerc. Les travaux continuèrent jusqu'en 1891 pour aller jusqu'à la mer et former l'actuel jardin Albert Ier.
En 1921, on inaugura l'esplanade Risso (Actuellement Parvis de l'Europe).De 1928 à 193 1, on couvrit le Paillon entre la place Risso et la Place d'Annes.
Après la dernière guerre, on effectua la couverture entre la rue de l'Escarène et l'esplanade Risso et en 1972, le dernier tronçon de couverture faisait disparaître le dernier pont, le Pont Barla.

le paillon en 1890