Nice, racontée par de Grands Hommes

“ La richesse et la clarté argentée de la lumière de Nice, surtout dans la belle période de janvier, me paraissent uniques et indispensables à l’esprit d’un artiste plastique ”
Henri MATISSE



“ Regardez donc la lumière sur les oliviers, ça brille comme du diamant. C’est rose, c’est bleu… Et le ciel qui joue à travers, c’est à vous rendre fou. ”
Auguste RENOIR



“ La Promenade du Paillon et la Promenade des Arts sont le point d’orgue du nouvel urbanisme niçois. Aucune ville de l’arc méditerranéen ne peut présenter un tel exemple de grand urbanisme contemporain. Utilisant l’espace disponible du cours du Paillon, les promenades ont permis de fixer au cœur de la ville les activités essentielles et les services indispensables à l’essor économique et culturel : Palais des Expositions, Palais des Congrès, Jardins Suspendus, Musée d’art moderne et d’art contemporain, Théâtre de Nice, Esplanade du Paillon. ”
Paul CASTÉLA



“ Le jour tout se dérobait. Nice, son ciel bleu, ses immeubles clairs aux allures de gigantesques pâtisseries ou de paquebots, ses rues désertes et ensoleillées du dimanche, nos ombres sur le trottoir, les palmiers de la Promenade des Anglais, tout ce décor glissait en transparence. ”
Maintenant, c’était Nice et la féerie de la baie des Anges : la ville, comme dans un gouffre, à nos pied dans la brume perlée de la lune et de la mer, Nice et son cirque étagé de montagnes, la fuite de l’Estérel, tout là-bas, à l’horizon, arabesque mauve posée au ras du large tandis qu’au premier plan, à l’entrée de la vallée, la masse sombre du château mise en vigueur par les lumières du port s’arrondissait, telle une bête accroupie, dans l’immense halo jaune de tous les feux de la ville. ”
Jean LORRAIN



“ Toute la Baie des Anges s’ouvrait devant Sylvia et moi, avec ses trous d’ombre et ses lumières plus vives, par endroits. Des projecteurs éclairaient les rochers et la pièce montée du monument aux morts au pied de la colline du château. Là-bas, le jardin Albert 1er. était illuminé ainsi que la façade blanche et le dôme rose du Négresco. ”
Patrick MODIANO



" Quand j'ai compris que chaque matin, je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur ... je décidai de ne pas quitter Nice et j'y ai demeuré pratiquement toute mon existence".
Henri Matisse



“ Indistinctes et pourtant uniques, les chaises de la Promenade se plient à nos rêves avec une infinie docilité qui n’entame en rien leur vie propre. ”
Michel FRANCESCONI




“ C’est sur Nice que s’ouvrent les fenêtres de Matisse. Je veux dire dans ses tableaux. Ces merveilleuses fenêtres ouvertes, derrière lesquelles le ciel est bleu comme les yeux de Matisse derrière ses lunettes. C’est un dialogue de miroirs. Nice regarde son peintre et se peint dans ses yeux. ”
Louis ARAGON



“ Ce que j’ai réalisé dans la chapelle, c’est la création d’un espace religieux (…) Ce n’est pas un travail que j’ai choisi mais bien pour lequel j’ai été choisi par le destin sur la fin de ma route. Je le considère malgré toutes ses imperfections comme mon chef-d’œuvre. ”
Henri MATISSE



" Je n’ai rien trouvé de plus beau que cette colline inspirée, ni Capri, ni la radieuse baie de Salamine ne sauraient lui être comparées. J’ai trouvé ma ville, c’est NICE. "
Hector BERLIOZ



" Nice possède tous les agréments d’une capitale sans en avoir les inconvénients. "
Paul VALERY



" O beaux temps, ô belle Nice, vers toi je vole en pensée, je salue tes toits, tes beaux orangers... "
Eugène EMMANUEL



" A cette heure si douce dans les jardins de Nice, derrière le feuillage bleu des oliviers, le ciel se teinte de rose et de couleur chair comme les tableaux de Watteau ; au loin, la mer pâlit et se glace d’argent, et alors, devant nous, à vos côtés, sur vos pas, mille feux ailés s’allument ; ils vont, passent, se croisent, s’embrassent, se mêlent en mille dessins imprévus et gracieux : c’est l’heure des lucioles. "
Théodore de BAINVILLE



" Nice est mon livre d’images favori. Je le feuillette en marchant. C’est là que s’est échafaudée ma minuscule aventure : une odeur, deux notes d’une chanson, une nuance mauve sur une façade, le plaisir d’un détail qui ne trompe pas. "
Louis NUCERA



" Je me suis promené dans le marché du Cours Saleya... Je me suis insinué à travers la Place de la Préfecture, fort encombrée d’étalages et d’éventaires, abondante en soleil et en criailleries et que le palais du fond, qui a l’air de la résidence d’un gouverneur sous les tropiques, rend à point coloniale. "
Jules ROMAINS



" Quelle belle journée niçoise, devant moi, au-dessous de moi ! Comme hier, cette heure de midi nous donne tout ce qu’elle peut : un soleil qui empêche de penser d’agir, une brise d’été. Il y a deux voiles penchées sur la mer, et, au-dessus de la mer, un aéroplane lointain. "
COLETTE



" N’offrait à la nuit marine l’immense collier de lumières de la rive, comme en amorçant le geste de lui accrocher derrière le cou. La mer faisait par intervalles un bruit caressant, une sorte de " che " à peine prolongé, suivi d’un " iiss " d’une légèreté de perles. Il y avait quelques promeneurs ; des couples accoudés à la balustrade ou assis sur des bancs. "
Blasco IBANEZ



" Nice est cependant restée plus " 1900 " que le reste de la Côte d’Azur. Elle a gardé ses petits gens, ses retraités, ses vieux ménages avec le chien sur le bras, ses anciennes beautés cachant leur ruine sous la violette de Chantilly ; elle a gardé ses Russes qui, eux, ont perdu leurs villas de Cimiez et du Mont Boron mais qui vivent tapis dans de petites pensions ; elle a gardé sa clientèle de touristes moyens et provinciaux français. Elle a gardé ses palmiers en plumets, ses cactus, ses plantes grasses, ses jardiniers fignoleurs de massifs. "
Paul MORAND



" Tu fais collection de cartes postales : Monte Carlo, Villefranche-sur-Mer, Nice, Nice, la Promenade des Anglais. A ce qu’il paraît que c’est tout ce qu’il y a de plus chouette la Promenade des Anglais. On paye dix ronds, on s’asseoit sur une chaise et puis on regarde passer les Anglais. " " Là-bas, il y a toujours du soleil et des fleurs, même en hiver. Des mimosas. "
Jacques PREVERT (" Le jour se lève " de Marcel CARNE)

" Quand on s’approche de Nice le soir, en venant de Villefranche par la grande-route, cette pathétique courbe lumineuse de la Promenade resplendit à vos yeux comme un gigantesque bijou qu’on aurait jeté dans la mer sombre. Cette voie unique en son genre a, me semble-t-il, le pouvoir de livrer un peu de sa magie au plus indifférent comme au plus hostile. "
Klaus MANN

http://www.nicetourism.com/pro/FR/cadres/presse/cadre_decouverte.html